Pourquoi-pas-moi

Ne pas donner de titre à l'intitrable.

Mercredi 17 mars 2010 à 22:44

Je suis assis, au dehors je vois des couleurs resplendissantes, comme une invitation à un voyage auquel peu de personnes ont accès.

Je tiens un livre entre mes mains, la couverture est de couleur ocre. Je le (re)lis car j'en ai parlé avec une personne à part, unique, dimanche.
Je me mets à votre place et décide de tourner le livre afin de voir le titre, j'ai envie de vous laisser dans le flou car cette information n'a que peu d'importance mais c'est un très bon livre, je vous révèle alors que l'objet de la lecture a pour nom "Où es-tu", l'auteur est un certain "Marc Levy".

http://pourquoi-pas-moi.cowblog.fr/images/champdebl037.jpgLe paysage me passionne mais ma lecture aussi. Le choix est difficile. Il faut s'évader c'est certain, mais par où ? Mon esprit doit-il
fuir au dehors ou se plonger au plus profond du papier ?

Je décide pour le moment de ne rien décider.

J'observe.

J'aimerais pouvoir détailler et dire qui j'y ai vu, à quoi ils ressemblaient, mais c'est trop flou, même si j'ai vécu ce moment un million de fois.

Cette masse semble aller et venir autour de moi, ils sont deux, puis quatre, puis trois, puis un, puis six, puis, je ne les compte plus car ça n'a pas de sens, ils me semblent tous identiques. Ce sont des robots.

Je me lève, sorts une arme de ma poche et tire dans une des vitres, sans trop savoir pourquoi.

Soudain, tout s'éclaire, je vois leurs visages, je pourrai vous les détailler avec une extrême précision, vous donner leurs défauts, leurs qualités, leurs âges, leurs expressions. D'un simple mouvement, j'ai pu tout savoir sur eux.
Et vous savez pourquoi ?
Parce que j'ai attiré leur attention.
Je suis un menteur ? Non, un rêveur.
Je rêve à chaque fois que je suis dans les transports en commun que le murmure des robots devienne le boucan de l'unique.


Je ne me fais pour le moment pas trop d'illusion, alors mon esprit décide un jour de fuir au dehors et un autre de se plonger au plus profond du papier.

Mais j'aime croire qu'avec toi, un jour le rêve deviendra réalité.
Le murmure des robots deviendra le boucan de l'unique et tu ne diras plus jamais que de toute façon personne ne t'attend.


Puisque de toute façon, je t'attends, sur tous les quais, à toutes les gares, à tous les arrêts.


Par Heart.Of.St0ne le Jeudi 18 mars 2010 à 11:06
de jolis mots :)
Par MavyBlondie le Dimanche 21 mars 2010 à 2:12
J'aime cette phrase qui cloture tout... Elle me répond ce que j'attendais.

A quand le prochain article?
Par Pourquoi-pas-moi le Dimanche 21 mars 2010 à 15:40
Cette phrase qui clôture tout est probablement la plus importante de l'article, mais plus que des mots, j'aime croire qu'un jour, cette phrase prendra vie.

Le prochain article va venir, très vite. Même si ton prochain article à toi, tarde à venir.
Par Kyra le Samedi 18 décembre 2010 à 20:36
J'aime bien celui là aussi. ^^
Par Pourquoi-pas-moi le Samedi 18 décembre 2010 à 22:54
:P
 

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