Pourquoi-pas-moi

Ne pas donner de titre à l'intitrable.

Jeudi 10 février 2011 à 19:17

Ce soir, notre cher Président "répondra aux questions de 12 français".

Je ne m'énerve pas, mais je constate que la vérité, c'est que le populisme est mort...

Aujourd'hui on a le choix entre "Favoriser les riches avec l'UMP", "Engraisser la gauche caviar avec le PS",  "Prendre le risque d'une politique très serrée et liberticide avec le FN", "Tenter une révolution perdue d'avance et néfaste avec l'extrême gauche".
La démocratie par définition doit être populiste.
Je me lève tous les matins, j'entends que certains se payent des vacances aux frais du contribuable, puis l'opposition qui s'offusque mais ne réagit pas et ferait sûrement pareil.
A quand le retour de la politique passionnée? Baisser le salaire des élus pour laisser la place aux vrais humanistes, elle est peut-être là la solution.
Un jour, je créerai un parti populiste et je me présenterai aux élections municipale de ma commune. Je perdrai sûrement à cause de mon jeune âge et du fait que je n'ai pas les moyens d'arroser telle ou telle personne mais au moins, j'aurai essayé.
De Gaulle doit se retourner dans sa tombe de voir ce pays aujourd'hui.
Que la France et le monde politique sont devenus tristes...

La cohésion est un mythe, une légende pour ma génération.

Un jeune homme salarié ayant de moins en moins envie de se rendre aux urnes, à seulement 22ans.


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Samedi 18 décembre 2010 à 20:13

Hier, ça a fait onze mois, dans un mois ça fera un an. Je ne compte pas, je constate.
Je crois que c'est ce temps là (à quelques secondes près) qu'il me fallait pour me rendre compte que ce n'était pas elle qui m'avait quitté.

Pourquoi ?
Tout simplement parce-que je suis plus heureux qu'elle,
Tout simplement parce-qu'elle s'enfonce profondément,
Tout simplement parce-que je ne pense plus à elle,
Tout simplement parce-que cet article me rend,
A moi, un morceau de ma vie.
Tu as perdu, j'ai gagné.
Je te l'avais dis,
Il fallait m'écouter.

La folie, ce n'est pas l'affaire de l'Homme, c'est l'affaire des femmes.


Je te souhaite, le plus sincèrement du monde, d'en sortir un jour.

Veuillez agréer, Mademoiselle, l'expression de mes sentiments distingués,

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Dimanche 21 mars 2010 à 22:20

Je vois déjà mon futur enfant me demander : "Dis papa, c'est quoi l'amour ?".
Je me vois déjà lui répondre (en priant pour qu'il parle du sentiment et non de l'acte sexuel) : "Et bien... C'est comme papa et maman, tu sais, quand ils se font des bisous sur la bouche et bien c'est pour se dire qu'ils s'aiment".
Je vois déjà sa tête étonnée, presque dégouté par l'idée d'embrasser une fille, pour lui, les filles c'est "nul" et "ça sert à rien".

Malheureusement, l'amour c'est un peu plus compliqué et bien plus dégoutant qu'un bisous sur la bouche, mais ça, il l'apprendra plus tard, pour le moment il faudra lui mentir et simuler -quand ça ira mal- un bonheur conjugal total avec sa maman.

Quelques années plus tard, nous fêterons sa première déception amoureuse, il dira que sa vie n'a plus de sens sans cette fille qu'il aimait tant, mais heureusement, je serai sauvé, car il ne se rappellera pas que je lui ai menti quelques années plus tôt sur la définition de l'amour.
Alors, pour qu'il aille mieux, je devrai lui mentir une fois de plus, lui dire que ça va passer très vite, qu'il est jeune, que le bonheur l'attend plus tard, avec une fille plus jolie et plus gentille.

Ce n'est qu'un humain et je suis son père, alors il aura confiance et en effet, un peu plus tard il aura rencontré "une fille plus jolie et plus gentille" que la précédente.
Mais cette fois-ci, c'est lui qui laissera la fille.

J'espèrerai alors très fort que le papa de cette fille sache mentir lui aussi, sinon, c'est tout le système qui s'écroule et tout le monde saura que les parents mentent et mentiront toujours sur le sens et la vérité de la vie.

Vous imaginez si il y avait un jour un parent qui ose dire d'un coup la triste vérité de la vie à son enfant ?
On se ment tous pour se sauver de toute façon. On se ment en se disant que ça durera toute la vie avec lui ou elle, en se disant qu'on a un super boulot, que l'on fait ce qu'on aime, que l'on est chanceux, que la vie est belle, que l'on profitera plus tard, que l'on a le temps, que l'herbe est plus verte de l'autre côté de la clôture, qu'il faut faire des efforts, qu'il faut se soucier de l'avis des autres, qu'il faut rentrer dans le système (et y rester à vie).

Le système de toute façon, on est obligé d'y rentrer dedans et d'adhérer, sans quoi, on devient "un fou".

Alors, aimez-vous, mentez-vous, souriez, vous êtes filmés.


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Mercredi 17 mars 2010 à 22:44

Je suis assis, au dehors je vois des couleurs resplendissantes, comme une invitation à un voyage auquel peu de personnes ont accès.

Je tiens un livre entre mes mains, la couverture est de couleur ocre. Je le (re)lis car j'en ai parlé avec une personne à part, unique, dimanche.
Je me mets à votre place et décide de tourner le livre afin de voir le titre, j'ai envie de vous laisser dans le flou car cette information n'a que peu d'importance mais c'est un très bon livre, je vous révèle alors que l'objet de la lecture a pour nom "Où es-tu", l'auteur est un certain "Marc Levy".

http://pourquoi-pas-moi.cowblog.fr/images/champdebl037.jpgLe paysage me passionne mais ma lecture aussi. Le choix est difficile. Il faut s'évader c'est certain, mais par où ? Mon esprit doit-il
fuir au dehors ou se plonger au plus profond du papier ?

Je décide pour le moment de ne rien décider.

J'observe.

J'aimerais pouvoir détailler et dire qui j'y ai vu, à quoi ils ressemblaient, mais c'est trop flou, même si j'ai vécu ce moment un million de fois.

Cette masse semble aller et venir autour de moi, ils sont deux, puis quatre, puis trois, puis un, puis six, puis, je ne les compte plus car ça n'a pas de sens, ils me semblent tous identiques. Ce sont des robots.

Je me lève, sorts une arme de ma poche et tire dans une des vitres, sans trop savoir pourquoi.

Soudain, tout s'éclaire, je vois leurs visages, je pourrai vous les détailler avec une extrême précision, vous donner leurs défauts, leurs qualités, leurs âges, leurs expressions. D'un simple mouvement, j'ai pu tout savoir sur eux.
Et vous savez pourquoi ?
Parce que j'ai attiré leur attention.
Je suis un menteur ? Non, un rêveur.
Je rêve à chaque fois que je suis dans les transports en commun que le murmure des robots devienne le boucan de l'unique.


Je ne me fais pour le moment pas trop d'illusion, alors mon esprit décide un jour de fuir au dehors et un autre de se plonger au plus profond du papier.

Mais j'aime croire qu'avec toi, un jour le rêve deviendra réalité.
Le murmure des robots deviendra le boucan de l'unique et tu ne diras plus jamais que de toute façon personne ne t'attend.


Puisque de toute façon, je t'attends, sur tous les quais, à toutes les gares, à tous les arrêts.


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