Je veux partir, pour ne pas oublier le calme et la douceur des journées ensoleillées.
Ici, le bruit du sombre pousse, comme une plante que l'on arrose régulièrement.
Il fait beau dehors, mais moche dedans; le vent souffle, mais rien ne bouge.
La pression, ces dépressions, ces orages et ces tempêtes ne mènent à rien.
Plus que jamais c'est un départ qu'il faut, peut-être pas nouveau, mais avec une arrivée au bout.
Un but, c'est ça, pas forcément ultime non plus, mais une ligne directrice pour donner du sens.
L'hiver est trop long, le soleil trop pâle, la nostalgie se conjugue au présent.
Fichu miroir, fichues publicités, fichus mensonges, politiques, humains, conventions.
Il faudrait suivre ce vent, qui souffle et souffle encore, de plus en plus fort, comme un appel.
Ce serait tellement plus simple d'être un pompon de pissenlit, pour suivre le chemin.
Et apprendre doucement à voyager, sans peur, voler, voguer, caresser l'horizon et le temps.
Puis un jour s'arrêter, germer, pousser, s'épanouir et donner vie à d'autres pompons.
Je veux partir, pour ne pas oublier le calme et la douceur des journées ensoleillées.

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