Pourquoi-pas-moi

Ne pas donner de titre à l'intitrable.

Vendredi 5 septembre 2014 à 8:49

Le soleil pâle revient et les feuilles brunissent,
Ce qui était ne sera plus jamais vraiment,
Le fond est percé et l'eau coule avec malice,
L'automate sanguinolent tombe en glissant.

Autrefois, il marchait, courrait et ses plaies,
Pas vraiment refermées, commençaient à cicatriser,
La peur qui jamais ne meurt, s'était endormie,
Le bourgeonnement l'avait rétrécie.

L'épiphanie couleur d'or marque le début,
La République sanglante l'exode et le perdu.
Des plateaux déserts forment le décor,

Le fil fragilisé et frangé se dégarni,
Écrasé sous le poids des conquistadors,
Qui complotent pour voir l'automate refroidi.

 

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Lundi 21 juillet 2014 à 12:35


Je veux partir, pour ne pas oublier le calme et la douceur des journées ensoleillées.
Ici, le bruit du sombre pousse, comme une plante que l'on arrose régulièrement.
Il fait beau dehors, mais moche dedans; le vent souffle, mais rien ne bouge.
La pression, ces dépressions, ces orages et ces tempêtes ne mènent à rien.
Plus que jamais c'est un départ qu'il faut, peut-être pas nouveau, mais avec une arrivée au bout.
Un but, c'est ça, pas forcément ultime non plus, mais une ligne directrice pour donner du sens.
L'hiver est trop long, le soleil trop pâle, la nostalgie se conjugue au présent.
Fichu miroir, fichues publicités, fichus mensonges, politiques, humains, conventions.
Il faudrait suivre ce vent, qui souffle et souffle encore, de plus en plus fort, comme un appel.
Ce serait tellement plus simple d'être un pompon de pissenlit, pour suivre le chemin.
Et apprendre doucement à voyager, sans peur, voler, voguer, caresser l'horizon et le temps.
Puis un jour s'arrêter, germer, pousser, s'épanouir et donner vie à d'autres pompons.
Je veux partir, pour ne pas oublier le calme et la douceur des journées ensoleillées.

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Dimanche 12 février 2012 à 15:43

http://pourquoi-pas-moi.cowblog.fr/images/ampouleenvironnement.jpgLecteur égaré, bonjour.

Aujourd'hui j'ai décidé de jeter quelques mots ici pour tenter d'apporter une réponse à LA question que l'on se pose tous : "Pourquoi pas moi ?"

La phrase en elle même est déjà très étrange, elle peut être interprétée totalement différemment suivant le sens que l'on veut bien lui donner.
L'optimiste la prononcera quand il voudra dire : "Après tout, pourquoi pas moi ? J'en suis capable, tout est possible".
Le pessimiste, lui, se lamentera joliment dans un questionnement existentiel et se demandera : "J'en ai marre... Pourquoi pas moi ? Pourquoi je n'ai pas de chance".

Tu l'auras compris lecteur, il faut, pour que je puisse apporter une réponse utile à ma personne que je trouve dans un premier temps la catégorie dans laquelle je me trouve.
Pessimiste ou optimiste ?
Le choix N'EST PAS évident.
La tentation EST grande.
J'ai peur de me tromper (pessimiste).
Mais j'ai envie d'être dans la catégorie qui a la classe (optimiste).
Mon coeur balance.

Si je choisis d'amener ma question vers une réponse au sens optimiste, je pense que ma vie prendra une tournure tout à coup bien plus positive. Inconsciemment, ce sont ces questions existentielles qui font nos choix de vie, nos réussites et nos défaites. Tout le reste, tout ce qui gravite autour : nos corps, nos actions ne sont que le reflet de nos pensées.
Je choisis l'optimisme.
Je n'ai donc pas plus à creuser la question puisque je me dis qu'après tout, pourquoi pas moi ? Pourquoi est-ce que je ne pourrai pas un jour écrire un article joliment tourné et plein de bon sens ?

Lecteur égaré, à bientôt.

Dimanche 3 juillet 2011 à 23:45

Je ne crois pas que tu ne m'aimes plus.
Je crois que nous prenons des chemins différents.

Je crois, au delà de tout que cela n'est qu'affaire de moment, d'instant T.
Les gens sont faits pour se séparer, évoluer, changer et parfois se retrouver.


Je me vois seul dans une grande maison vide, très effrayante, puis un visage qui m'est familier dont tu pourrais être la représentation m'apparaît, il est doux, agréable et empreint de tendresse.
Tu avances vers moi, mon coeur en tremble, je peux sentir les secousses dans ma poitrine et ne parviens même plus à distinguer le bonheur de la peur.
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Un bébé apparaît dans mes bras, enlacé dans une jolie couverture bleue, j'essaye de déchiffrer le prénom sur le bracelet de maternité à son bras mais cela reste définitivement illisible.
Je m'approche de toi, tu me dis que tu m'aimes dans un murmure doux à l'oreille, l'instant est lisse, un peu comme une couverture en lin ou la matière dont sont faites les  jolies chemises de nuit féminines...
J'essaye de profiter de cette seconde de bonheur, je sais que ça ne durera pas, je te vois peu à peu disparaître, très lentement...

Puis, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, tout s'accélère, le temps défile soudain à une vitesse folle, le bébé disparaît, un grand coup de vent ouvre la porte dans un bruit sourd et tu es comme happée par une force que je ne saurai décrire.

Je sais déjà que tout est perdu, je sais que je rêve, mais je m'agrippe de toutes mes forces à ce que je peux pour essayer d'avoir encore un tout petit peu le contrôle, je suis sur le point d'y parvenir, mais un morceau du plafond me tombe dess...


*DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING*

Mince, le réveil sonne, en effet, c'était bien un rêve et je m'aperçois qu'ici non plus je n'ai pas de contrôle.
Je vais vivre cette journée, mais n'en con
trôlerait qu'une infime partie, comme d'habitude, jusqu'à ce que tu reviennes peut-être un jour... M'éclairer un peu le chemin...

Dimanche 12 juin 2011 à 15:02

Entretien avec mon cerveau.
Le 12 Juin 2011, de 14:00 à 14:40.

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Pourquoi sommes-nous fait ainsi ? Pourquoi suit-on un cheminement ? N'y a-t-il pas un autre chemin à suivre ?
Et si, on s'arrêtait trois secondes de penser à toutes ces choses qui encombrent notre cerveau et qu'on se mettait à réfléchir au sens de la vie plutôt que de la subir bêtement ?
On sait tous maintenant que la vie n'est que le résultat d'une fabuleuse aventure génétique, mais, plus profondément, plus loin, pourquoi sommes-nous ici ? Chacun a-t-il une place bien définie ? Certains doivent-ils poser des questions et les autres simplement accepter et avancer ?

Si oui, je suis de ceux qui posent des questions.

Qu'est-ce qui fait que c'est elle ? Pourquoi je l'aime ? Y'a-t-il une certaine reconnaissance génétique ? Est-ce qu'elle me ressemble physiquement ? Est-ce qu'elle me rappelle un moment agréable de ma vie ? Son odeur est-elle simplement le complément de la mienne ?
Je crois que justement, ce qui rend ça intéressant et passionnel c'est que l'on ne sache pas, on passera le reste de notre vie à se poser la question : "Qu'est ce qui fait que je l'ai choisie ? Qu'est ce qui fait que ma vie est ainsi ?".

Et si on va plus loin, peut-être que je me trompe, peut-être que je dis simplement tout ça parce que mon cerveau a assimilé le principe du "je pense donc je suis".
A ce moment là, on peut tout remettre en cause, peut-être que je n'existe pas, peut-être que vous n'êtes pas en train de lire ces lignes, peut-être que nous ne sommes qu'un concept mis sur une pensée, chacun à notre niveau, on est peut-être simplement un courant de pensée à part entière, une des composantes d'une vie plus grande encore, tout comme les fourmis (ou les animaux plus généralement) font partie intégrante de notre monde en le subissant à notre gré.

Il y a sûrement quelque chose au dessus, l'Homme a toujours tenter de l'identifier.

Il y a eu Dieu, les ovnis, la théorie du complot, on cherche tous à donner du sens à nos vies. Et je sais qu'il y a quelque chose, on n'est pas juste là pour vivre et s'arrêter de respirer soudainement.

Chaque être apporte un peu de son unicité, c'est ce qui fait que le monde est si complet, un peu comme une énorme encyclopédie.
Le jour où la page de l'encyclopédie qui me concerne sera tournée, la prochaine suivra, dans l'instant, pour faire avancer encore peu les choses et présenter de nouveaux types de caractères encore plus poussés, encore plus profonds.
La vie se résume à ça, quelqu'un qui lit une énorme encyclopédie, à notre naissance il commence à peine à lire la page qui nous concerne et à notre mort il vient de la tourner.

Nous ne sommes que des pièces de l'évolution, mais nous sommes chacun à notre niveau, unique, important et précieux.
Si l'un de nous n'avait pas existé, tout serait changé, l'univers se serait peut-être écroulé.
Alors n'oublie jamais que tu es essentiel et joue ton rôle, tu verras que tu aimeras les moment où tu essayes de prendre le contrôle total de ta vie.
Essaye de te souvenir, tu t'apercevras que la nostalgie ne concerne que les moments ou tu as pris le contrôle de ton destin.

Merci de m'avoir écouté, à toi de m'aider
Aide moi à voir plus clair, sans tricher,
Montre moi dans tes yeux que tu es prête,
Que plus jamais tu ne voudras que ça s'arrête,
Viens contre moi, et dis moi,
Que le sens de ta vie, c'est moi.


Post-it cerveau : "Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme."



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